Et si on lisait un peu...
Le soir, Rue des Mûres, rime plutôt avec "lecture" que "couture". Je ne vais pas commencer à vous poster toutes mes lectures, mais seulement mes coups de coeur. Et aujourd'hui, c'est un GROS coup de coeur que je vous présente. Et une belle rencontre surprise.
En flanant dans les rayons de la bibliothèque municipale, mon regard a été attiré par la tranche de cette couverture. Evidemment, le titre a retenu mon attention puisque ce livre a été porté à l'écran très récemment. J'ai donc pensé qu'il devait être bon pour qu'un réalisateur s'y intéresse. Il s'agit du livre "De l'eau pour les elephants" de Sara Gruen.
Ce roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques mois, il a fait d’un auteur inconnu un véritable phénomène d’édition, le coup de coeur de l’Amérique. Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.
Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l’éléphante que nul jusqu’alors n’a pu dresser, dans un improbable trio.
Plus qu’un simple roman sur le cirque, De l’eau pour les éléphants est l’histoire bouleversante de deux êtres perdus dans un monde dur et violent où l’amour est un luxe.
Je ne sais jamais comment parler d'un livre qui m'a plu, j'ai l'impression de ne jamais trouver les mots. Mais j'essaye quand même de vous en parler. Ce livre là m'a complètement transportée. L'histoire est racontée par un grand-père qui remonte le fil de ses souvenirs. L'action se déroule dans les années 30, si proche et en même temps si différentes. Les personnages tissent une histoire d'amour pas banale, des histoires d'amitié forcées mais sincères. On est avec eux dans ce train, dans les odeurs d'animaux et de sueur, on a peur pour Jacob, on espère. Et on n'est pas déçus du voyage!